Le Sénégal (données de base)

Le Sénégal (données de base)

Drapeau de la République du Sénégal

Nom officiel : République du Sénégal

Président de la République : Me Abdoulaye WADE

Président de l’Assemblée nationale : M. Pape DIOP

Premier Ministre : M. Macky SALL

Président du Conseil de la République : M. Mbaye Jacques DIOP

Présidente du Conseil Constitutionnel : Mme Mireille NDIAYE

Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères : M. Cheikh Tidiane GADIO

Superficie : 196.722 km²

Population :10,2 millions d'habitants

Capitale :Dakar

Villes principales :Thiès, Kaolack, Ziguinchor, Saint-Louis, Touba

Langue officielle :Français (et 14 langues nationales, dont la plus parlée est le wolof)

Monnaie : Franc CFA (100 FCFA = 0,15 euro)

Fête nationale : 4 avril

Croissance démographique : 2,4 % par an (Banque Mondiale, 2003)

Espérance de vie : 52 ans (Banque Mondiale, 2003)

Taux d’alphabétisation : 38% (Banque Mondiale, 2003)

Religion(s) : Islam (94%), christianisme (4%), animisme (2%)

Indice de développement humain :0,437 / 157ème sur 177 pays (P.N.U.D.) -


PIB (France: 1.520,8 milliards d’euros en 2002) :4,645 milliards de dollars en 2001(Banque Mondiale, 2003)

PIB par habitant (France: 24.837 euros en 2002) : 490 dollars (Banque Mondiale, 2003)

Taux de croissance : 6,4 % en 2003. Prévisions 2004 : 6%

Taux de chômage : 40% (estimations)

Taux d’inflation : 2,5% en 2004

Solde budgétaire : -4,8% du PIB en 2002 (E.I.U., 2004)

Balance commerciale : -1,007 milliards de dollars en 2002 (E.I.U., 2004)

Principaux clients : Inde, France (13%), Mali, Italie, (E.I.U, 2004)

Principaux fournisseurs : France (24,7%), Nigeria, Thaïlande, Allemagne, Italie (E.I.U, 2004)

Part des secteurs d’activités dans le PIB : Primaire : 17,9%; Secondaire: 26,9%; Tertiaire: 55,2% (Banque Mondiale, 2003)

Politique intérieure

Le scrutin présidentiel de mars 2000 a abouti à la première alternance politique depuis l'indépendance, avec la victoire de Me Abdoulaye Wade, Secrétaire Général du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) face au président sortant, Abdou Diouf (en place depuis 1981).


En février 2001, l’Assemblée nationale, dominée par le parti Socialiste, a été dissoute par le Président Wade, comme l’autorisait la nouvelle constitution approuvée par référendum du 7 janvier 2001, auquel les principaux partis avaient appelé à voter " oui ".

Le 3 mars 2001, le départ du Premier Ministre, M. Moustapha Niasse, a mis un terme à la collaboration des deux principaux artisans de l’alternance. La nomination d’une femme, Mame Madior Boye, pour le remplacer a constitué une première.

Les élections législatives anticipées du 29 avril 2001 ont été remportées par la coalition Sopi ("changement" en wolof) favorable à Me Wade : 49,6% des voix, 89 sièges sur 120. Le PS a été devancé, en nombre de députés, par l’AFP de M. Niasse (10 contre 11).

Aux élections municipales, rurales et régionales du 12 mai 2002, 9 régions sur 11 et 41 communes sur 67 sont allées à la coalition de la majorité (CAP21). Les régions enlevées par l’opposition, regroupées dans le Cadre Permanent de Concertation (CPC) sont celles de Kaolack et de Tambacounda.


La catastrophe du naufrage du "Joola", ferry assurant la liaison Dakar-Ziguinchor, au large de Banjul, le 26 septembre 2002 fait, selon le bilan officiel 1863 morts. Le Président Wade remplace Mme Madior Boye par M. Idrissa Seck.

Le 21 avril 2004, le Président a nommé à la primature M. Macky Sall, alors Ministre de l’Intérieur, et a élargi le nouveau gouvernement à une partie de l’opposition (l’URD de M. Djibo Ka).


Le 2 novembre, le président WADE a procédé à un remaniement ministériel. Plusieurs formations politiques sont avec le PDS dans la majorité présidentielle : LD/MPT de M.Abdoulaye BATHILY, AJ/PADS de M. Landing SAVANE, URD de M. Djibo KA, et CAP21 qui regroupe plusieurs partis sous la coordination de M. Iba der THIAM.


L’opposition est incarnée par plusieurs personnalités (dont M. Ousmane Tanor DIENG, à la tête du Parti socialiste et M. Moustapha NIASSE, de l’AFP). Elle intervient en octobre 2003 lors de l’agression perpétrée contre l’opposant Talla Sylla ; en novembre 2004 avec l’inititative de M. Amath Dansokho (PIT) pour la démission du président Wade (Idewa) ; et en janvier 2005 après l’adoption par l’Assemblée nationale d’une loi d’amnistie des crimes et délits commis entre 1983 et 2004 en relation avec les élections ou ayant des motivations politiques, ou en rapport avec l’assassinat en 1993 du Vice-Président du Conseil Constitutionnel.
L’attention des acteurs politiques se porte sur les échéances électorales de 2006 (législatives) et 2007 (présidentielle). En vue du prochain scrutin, le fichier électoral doit être entièrement refondu sur la base de nouvelles cartes d’identité numérisées. Des discussions ont été engagées avec l’opposition sur la création d’une Commission Nationale Electorale autonome (CENA).

En Casamance, la signature à Ziguinchor le 30 décembre 2004 d’un accord de paix avec l’abbé Diamacoune, président du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance, ouvre la voie à des négociations et à la reconstruction de la région, même si plusieurs factions au sein du mouvement n’ont pas rallié cette démarche. Aux termes de cet accord, le MFDC renonce définitivement à la lutte armée. Le Premier Ministre sénégalais a inauguré, en novembre 2004, le lancement de l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales de la Casamance (ANRAC) chargée d’assurer un programme de reconstruction d’un montant de 94 M€, monté avec l’appui de la Banque Mondiale.

Situation économique

Pour 2004, les prévisions portent sur une croissance proche de 6%, tirée par l’ensemble des secteurs, un faible taux d’inflation et un taux d’investissement maintenu au-dessus de 20%. L’excellente pluviométrie de l’hivernage 2003 a, en effet, permis une bonne reprise de la croissance.

Les investissements immobiliers de la diaspora sénégalaise soutiennent l’activité du bâtiment, et la demande indienne d’engrais garantit les exportations d’acide phosphorique. Dans les deux cas (ciment et phosphates), les récentes extensions de capacité de production continuent de trouver leur justification.

Si les flux d’investissements directs étrangers demeurent faiblement contributeurs à l’économie réelle et aux équilibres externes, en revanche les petits projets d’investissement d’origine privée locale sont en nombre élevé.


Le Sénégal a atteint son point d’achèvement de l’initiative PPTE en avril 2004, et a, en conséquence, bénéficié d’un allégement de sa dette de près de 450 M$ auprès de ses différents créanciers. La traduction de la stratégie de réduction de la pauvreté en politique budgétaire et économique est encore dans sa phase liminaire. Le rythme d’avancée des réformes structurelles reste lent mais des avancées importantes ont été réalisées dans le cadre du programme de privatisations. En fin d’année 2004, la privatisation de la SONACOS (société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal) a enfin abouti.

Politique extérieure

Le Sénégal possède une tradition diplomatique forte, fondée sur le multilatéralisme, les droits de l’homme et la variété de ses partenariats au Nord et au Sud, même si la France et les Etats membres de l’OIF constituent le premier cercle de ses amis.


En Afrique, le Sénégal privilégie l'intégration sous-régionale (UEMOA et CEDEAO dont il a assuré la présidence en 2002), mais également l'Union africaine. Les relations avec son environnement immédiat sont marquées par le bon voisinage depuis 2001, avec la visite du Président gambien Jammeh à Dakar et les visites croisées des Présidents Ould Taya et Wade (avril-mai 2001). En Guinée-Bissau, le Président Wade a offert sa médiation tant lors du coup d’Etat du 17 septembre que lors des événements d’octobre 2004.

Dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), le Sénégal anime les corbeilles environnement, infrastructures, nouvelles technologies de la communication et énergie.


Le Sénégal est un membre actif des Nations Unies où il plaide notamment en faveur des Palestiniens et de l’adhésion de Taiwan. Dakar participe à de nombreuses opérations de maintien de la paix avec plus de 1.000 hommes engagés à l’extérieur (450 dans la MONUC en RDC, 285 dans l’ONUCI sous commandement d’un général sénégalais en Côte d’Ivoire, 250 dans l’ECOMIL au Liberia, 200 au Darfour). Le Président Wade a réagi aux attentats du 11 septembre 2001 en convoquant dès le 17 octobre à Dakar une conférence africaine contre le terrorisme.


Soucieux d’une globalisation humaine, le Sénégal a pris sous la présidence de Me Wade de nombreuses initiatives multilatérales, notamment contre la fracture numérique (initiative en marge du G8 d’Evian, avec l’appui de la France et d’autres pays), contre la fracture agricole (tenue d’un " Dakar agricole ", inspiré des forums de Davos et Porto Alegre, aux mêmes dates que la visite du Président Chirac), pour le dialogue entre les civilisations (forum sur le dialogue islamo-chrétien en décembre 2006, au lendemain du sommet de l’Organisation de la Conférence islamique à Dakar).





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