La communauté française en Algérie

La communauté française en Algérie est à la fois ancienne et en cours de reconstitution et de rajeunissement. Elle comprend actuellement 13.000 immatriculés (dont 2.700 à Oran et 1.331 à Annaba), mais sans doute également 30.000 non immatriculés.

Quatre groupes peuvent être distingués :

• les Français d’origine européenne, restés sur le sol algérien après l’indépendance en 1962, et certains, plus rares, installés depuis. Ils sont entre 500 et 600, dont une bonne majorité de personnes âgées (âge moyen de 55 ans contre 33 ans pour l’ensemble de la communauté française). Ils sont peu aisés, 350 environ vivent grâce aux allocations d’aide sociale versées par les consulats.
• les religieux (199)
• les détachés de l’Etat et d’entreprises (480)
• les double-nationaux, soit 80 % des immatriculés et sans doute la totalité des non-immatriculés. Ils sont présents dans tous les secteurs de la société algérienne.

En 1994, la communauté française d’Algérie comptait 24.780 personnes, chiffre tombé à 5.084 en 1996.

La communauté française immatriculée s’est reconstituée et a doublé ces deux dernières années : elle a augmenté de 80 % au cours de la seule année 2002. C’est le fait essentiellement des double-nationaux.

La reprise du courant d'affaires se traduit par une légère augmentation des détachés d’entreprise. Des enseignants de l’Education Nationale sont de nouveau présents, avec l’ouverture du lycée Alexandre-Dumas, dont 21 % des élèves sont de nationalité française.

MARS 2003