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Sommet Union européenne / Russie

Saint-Pétersbourg (Russie) - samedi 31 mai 2003

La ville de Saint-petersbourg

Aux termes de la Constitution qui subdivise le pays en 89 "sujets" de la Fédération, la ville de Saint-Pétersbourg, de même que Moscou, est un sujet à part entière.

Elle est dotée d'un pouvoir exécutif exercé par le gouverneur élu pour quatre ans, M. Vladimir Iakovlev (réélu en mai 2000), et d'un pouvoir législatif exercé par l'Assemblée législative (50 députés) dirigée par M. Tarassov (élu en juin 2000).

Avec plus de 5 millions de consommateurs, le marché pétersbourgeois est le second marché de Russie après Moscou. C'est de plus la principale porte d'entrée des échanges avec l'Europe de l'Ouest, tant par la voie maritime que via la Finlande, distante de 200 km seulement.

Autrefois centre industriel majeur de l'URSS (chantiers navals, armement, construction mécanique lourde...), Saint-Pétersbourg poursuit un processus de reconversion en faveur notamment du secteur tertiaire. Près de 85 % des entreprises sont désormais privatisées.

Malgré lémergence dune classe moyenne qui représente près du tiers de la population et qui a reconstitué son pouvoir d'achat depuis la crise financière de 1998, environ 30% de la population vivent au-dessous du seuil de pauvreté.

Une centaine de sociétés françaises sont implantées, dont nombre de PME travaillant dans les services (restauration, transports, agro-alimentaire...), mais aussi une dizaine de grandes entreprises (Crédit Lyonnais, BNP, Vivendi, Schlumberger, Technip...).

Selon les statistiques officielles russes, la France est le 10ème fournisseur et le 6ème client de la région nord-ouest de la Russie. Mais 20 à 25 % des exportations françaises vers la Russie sont en fait commandées depuis Saint-Pétersbourg.

Les autorités pétersbourgeoises s'emploient à attirer les investissements étrangers, en jouant sur la "fenêtre ouverte sur l'Europe". Ces investissements se sont portés surtout dans le secteur agro-alimentaire et dans l'industrie automobile (Ford) ou mécanique (Caterpillar).

Le dispositif culturel français comprend un Institut français, une Alliance française, qui existait avant la révolution et dont le Président est le directeur de l'Ermitage, M. Piotrovski (un millier d'étudiants) et le Collège universitaire français : 4 filières - droit, histoire, littérature, sociologie -enseignées par des professeurs français et qui délivrent une vingtaine de diplômes d'Université français par an.

L'Université de Paris Dauphine et celle de Grenoble ont une coopération en matière de formation en économie et gestion d'entreprise avec l'Université d'économie de Saint-Pétersbourg.





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