Sommet Union européenne / Russie ( page 3/4 )

Sommet Union européenne / Russie

Saint-Pétersbourg (Russie) - samedi 31 mai 2003

Les coopérations

· Dans le domaine politique et de sécurité :

- l'Union européenne est engagée dans un programme de coopération pour la non-prolifération et le désarmement en Russie. Ce programme, lancé fin 1999, comporte deux volets: l'un portant sur la destruction des armes chimiques, l'autre sur le traitement du plutonium militaire.

- des arrangements sur la consultation et la coopération entre l'Union et la Russie en matière de gestion de crises ont été entérinés par le Conseil européen de Séville des 21 et 22 juin 2002. Un officier de liaison russe a été désigné auprès de l'état-major de l'UE.

- il existe à tous les niveaux des mécanismes de consultation sur les thèmes de la PESC.

· Dans le domaine économique et commercial :

- l'Union Européenne soutient le processus d'adhésion de la Russie à l'OMC. 60% de la production russe entrent d'ores et déjà à droit nul dans l'Union au titre du SPG. Lors du sommet d'octobre 2001, un groupe de haut-niveau pour l'Espace Economique Européen Commun, chargé d'identifier des mesures, essentiellement de rapprochement législatif, susceptibles de favoriser les échanges commerciaux UE-Russie, a été mis en place.

- l'Union a reconnu le statut d'économie de marché à la Russie en novembre 2002 par décision du Conseil suite à lannonce qui en avait été faite lors du sommet de mai 2002 à Moscou.

- un dialogue énergétique a été lancé lors du sommet de Paris du 30 octobre 2000. Il vise à mobiliser les investissements européens, notamment en renforçant le cadre juridique des accords de partage de production, à améliorer l'efficience du secteur énergétique russe (projets pilotes d'économie d'énergie, mécanisme de flexibilité du protocole de Kyoto) et à renforcer la sécurité des approvisionnements énergétiques (surveillance des infrastructures de transport par satellite). Il est entré dans une phase concrète de mise en oeuvre.

· Dans le domaine Justice et Affaires intérieures :

- un Plan d'action pour la lutte contre la criminalité organisée a été adopté en avril 2000. La France a proposé la création d'un Conseil de sécurité intérieure regroupant les quinze ministres traitant des affaires de justice et des affaires intérieures et les ministres russes compétents. Une première réunion s'est tenue le 25 avril 2002, à Luxembourg. Un réseau de points de contact pour l'échange d'informations en matière de criminalité organisée (auquel Europol sera associé) a été établi.

- un cadre pour la coopération relative à la lutte contre le terrorisme international a par ailleurs été défini au sommet de Bruxelles d'octobre 2001.

· Dans le domaine de la sûreté nucléaire :

Lors du sommet de Kananaskis a été lancée l'initiative "10+10/10" consistant à consacrer 20 milliards de dollars sur 10 ans à la "non-prolifération et à la réduction de la menace". L'UE pourrait contribuer par des actions de traitement du combustible usé des sous-marins russes désaffectés et des prêts Euratom pour la fermeture des centrales nucléaires de première génération.

Dans le cadre du "Partenariat environnemental pour la dimension Septentrionale" (UE, Russie, Norvège, Islande, Pologne et Etats baltes), une conférence d'engagement pour la création d'un Fonds administré par la BERD s'est tenue à Bruxelles le 9 juillet 2002. La France a marqué son intérêt pour le volet nucléaire de cette initiative, notamment.





.
dépêches AFPD3 rss bottomD4 | Dernière version de cette page : 2004-08-03 | Ecrire au webmestre | Informations légales et éditoriales | Accessibilité