Relation bilatérales franco-estoniennes Relations économiques

Relation bilatérales franco-estoniennes Relations économiques


Bien que caractérisés par une croissance notable ces dernières années (nos exportations ont été multipliées par cinq entre 1994 et 1998), nos échanges commerciaux avec l'Estonie restent à un volume encore très modeste, en dernière position parmi les dix pays candidats à l'adhésion à l'Union européenne.

Après un tassement dû à la récession de 1999, nos échanges ont cependant connu une progression en 2000, dépassant pour la première fois le milliard de francs. La hausse de nos exportations (+40,6%), marquée par un doublement de nos ventes d'automobiles, n'a toutefois pas permis de reprendre les parts de marché cédées en 1999: la France reste le 12ème fournisseur de l'Estonie avec 2,1% du total des importations . La forte croissance de nos achats (+56%) fait de la France le 11ème client de l'Estonie.

Les investissements français restent peu nombreux, alors que plus de six mille sociétés étrangères sont immatriculées en Estonie, que la législation relative à l'accueil des investissements est favorable et que ce pays dispose d'une main d'oeuvre peu coûteuse et bien formée. Un accord franco-estonien de protection et d'encouragement réciproque des investissements est en vigueur et une convention de non-double imposition vient d'être ratifiée. Jusqu'à 1999, notre présence industrielle visait à à la production de pare-brise (Saint-Gobain) et de raquettes de tennis de table (BSI). Nous entretenons également une dizaine de représentations commerciales sur place.

L'année 1999 a témoigné d'un nouvel intérêt des investissements français, conduisant la France de la 34ème à la 21ème place : la division raffinage d'ELF a procédé en janvier au rachat auprès du Norvégien Statoil des activités de distribution de carburants sur l'aéroport de Tallinn (6 MF). Par ailleurs, DALKIA (filiale chauffage du groupe VIVENDI) est devenue l'un des premiers investisseurs français en rachetant deux entreprises locales dans le cadre des privatisations sur le marché du chauffage urbain, pour un montant d'environ 22 MF. Enfin, des démarches de prospection ont été entamées par EDF (intéressée par la cession de capital de deux centrales thermiques et la privatisation partielle du réseau électrique), ACCOR (ouverture d'un second hôtel à Tallinn) et plus récemment CGEA TRANSPORT (filiale de VIVENDI) dans le cadre de la privatisation de l'entreprise en charge du transport ferroviaire des passagers.

En 2000, TDF a acquis une participation de 49% du capital de la société publique ERSK (centre estonien de télédiffusion) pour un montant de 40MF, renforçant ainsi la visibilité croissante des entreprises françaises en Estonie.

S'agissant des grands contats et face à une concurrence vive, deux opérations importantes ont été réalisées par des sociétés françaises : la fourniture d'un système de purification des eaux à Tallinn par TRAILIGAZ (filiale VIVENDI) pour 35 MF et la signature par THOMSON-CSF d'un contrat de 50 MF pour la couverture radar de la frontière terrestre (dispositif inauguré en juin 1998).

Juillet 2001




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