Les sommets franco-africains les principes d'organisation

Les sommets franco-africains les principes d'organisation

Des principes d'organisation qui ont évolué

En 1975, au Sommet de Bangui, avait été posé le principe de l'annualité des Sommets ainsi que celui de l'alternance entre la France et les pays africains pour l'accueil de ces Conférences.
Depuis 1985, le calendrier des sommets doit tenir compte de celui des sommets de la francophonie et, depuis 1989, il a été tacitement convenu de conférer aux sommets France-Afrique un rythme bi-annuel.

Ces Conférences se caractérisent par le caractère informel des discussions auxquelles elles donnent lieu. Néanmoins, les débats sont ordonnés autour d'un thème principal :
- La Baule (juin 1990) : "les défis que devra relever l'Afrique au cours de la dernière décennie du XXème siècle" ;
- Libreville (octobre 1992) : "la solidarité, une exigence majeure pour sortir de la crise" ;
- Biarritz (novembre 1994) : "une solidarité accrue pour un effort renouvelé en faveur de la croissance et du développement" ;
- Ouagadougou (décembre 1996) : "bonne gouvernance et développement" ;
- Paris (décembre 1998) : "la sécurité en Afrique".
Le thème retenu à Yaoundé est celui de "l'Afrique face aux défis de la mondialisation".

Lors du Sommet de Casablanca (en 1988), il a été décidé qu'une réunion des ministres des affaires étrangères se tiendrait entre deux Conférences de Chefs d'Etat. Les six premières "Conférences de suivi" ont eu lieu à Casablanca (novembre 1989), à Paris (septembre 1991), à Libreville (juillet 1993), à Paris (janvier 1996), à Ouagadougou (mars 1998) et à Paris (7 décembre 1999).

JANVIER 2001





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