Un format qui s'est accru
Les deux premières éditions (1973 et 1975) ont été réservées aux pays francophones. Dès 1976, plusieurs pays lusophones ont été invités en tant qu'observateurs. De
francophone, la conférence est ainsi devenue franco-africaine.
L'élargissement du nombre des pays invités s'est accompagné d'un effacement graduel de la distinction entre membres et observateurs, qui a totalement disparu en 1987.
De 1983 à 1994, le nombre des pays invités n'a guère évolué (37 à La Baule en 1990, 35 à Libreville en 1992 et à Biarritz en 1994). L'élargissement des
invités à Ouagadougou (décembre 1996) a reflété une volonté d'ouverture à l'ensemble de l'Afrique. Pour la première fois, avait été invitée la totalité des pays
africains, à l'exception des deux Etats sous sanctions des Nations unies (Libye et Soudan) et de la Somalie, qui n'avait plus d'autorités représentatives.
Le même principe a été retenu pour le Sommet de Paris (novembre 1998), auquel ont en outre participé les Secrétaires généraux des Nations Unies (pour la première fois) et de
l'OUA.
Pour le XXIè sommet, qui se tient à Yaoundé les 18 et 19 janvier 2001, les autorités camerounaises ont invité tous les Etats africains à l'exception des Comores, sous
sanctions de l'OUA, soit 52 Etats.
Parallèlement, on a observé une augmentation constante de la participation, qui a quintuplé depuis l'origine (10 participants en 1973, 20 en 1978, 31 en 1981, 46 en 1996, 49 en 1998
à Paris où 34 Chefs d'Etat africains étaient présents). Seule parmi les invités, l'Algérie n'a encore participé à aucun sommet. Le ministre algérien des affaires
étrangères, M. Ahmed Attaf, était toutefois présent à la réunion de suivi ministériel du Sommet de Paris, en 1998.
JANVIER 2001