Les relations franco-chinoises

Les relations franco-chinoises

Vendredi 22 octobre 1999

Sur le plan bilatéral, la visite du Président de la République, à l’occasion du sommet Union Européenne – Chine, a lieu un an après celle du président chinois en France (22-26 octobre 1999). Cette dernière visite avait marqué une étape nouvelle dans l’approfondissement du partenariat global conclu le 16 mai 1997 à Pékin ( qui vise en particulier à favoriser et encourager une participation plus active de la Chine dans la communauté internationale, un moment menacée par la crise de 1999).

Le dialogue politique franco-chinois est substantiel (rencontres ministérielles, coopération à New York). La mise en place d’une « ligne rouge » téléphonique, décidée en octobre 1999, est à l’étude. Le sommet UE-Chine devrait également permettre de valoriser l’importance du dialogue politique avec la Chine, dans un contexte rendu plus favorable par les perspectives de son entrée à l’OMC. La question des droits de l’Homme demeure une préoccupation, à la fois sur le plan bilatéral et au niveau de l’UE. L’attente de résultats concrets est régulièrement soulignée avec instance et le dialogue euro-chinois sur ce thème constitue un acquis.

Dans le domaine économique, la part de marché (2,3%) pourrait être améliorée et le déficit reste important (29 milliards de francs en 1999), malgré l’implantation de plus de 400 entreprises françaises. De nombreuses entreprises françaises remportent cependant des succès non négligeables, notamment dans le domaine nucléaire. Plusieurs grands projets intéressent nos entreprises, dans les secteurs de l’énergie nucléaire, le secteur gazier, ceux des transports aéronautiques, des liaisons ferrées à grande vitesse, de l’agro-alimentaire et des services financiers.

Les relations culturelles sont denses. Après le ballet de l’Opéra à Pékin au printemps 1998, le Faust de Gounod a été représenté à l’automne suivant, puis une grande rétrospective de Zao Wou Ki a été organisée à Shanghaï. Le programme « 50 architectes » constitue un succès de notre coopération culturelle avec la Chine. Sans y voir des retombées directes de cette coopération, on peut rappeler la vogue des architectes français en Chine – Jean-Marie Charpentier à Shanghaï, pour l’Opéra et les »Champs Elysées » locaux ; Paul Andreu, à qui devrait être confiée la réalisation de l’Opéra national de Pékin. Développée depuis 1991, la coopération administrative connaît également un essor rapide. Les attentes croissantes de la partie chinoise en matière de réformes institutionnelles permettent d’élargir le champ de mise en oeuvre de cette coopération. Outre l’accueil d’élèves chinois à l’ENA, plusieurs centaines de fonctionnaires chinois effectuent chaque année des stages dans l’ordre judiciaire, à la Cour des Comptes ou au sein des organismes de protection sociale.

OCTOBRE 2000





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