Les échanges commerciaux

Les échanges commerciaux

La Corée du Sud est notre sixième partenaire commercial en Asie, et l'un des plus prometteurs. Nos échanges se sont fortement rééquilibrés, le taux de couverture passant de 38% en 1980 à 107% en 1997. Ces tendances de fond ont été affectées par la crise économique de 1997. La France a manifesté à cette occasion sa solidarité et sa confiance en l'avenir de l'économie coréenne : elle est intervenue au sein de la communauté financière internationale et les banques françaises, très engagées en Corée, ont été les plus actives pour proposer des moratoires sur les remboursements et l'allongement de la maturité de certaines dettes à court terme. Une ligne de crédit de près de 1,4 MdF pour financer des achats de produits agro-alimentaires français a en outre été accordée à la Corée. Enfin, l'apparition d'un déficit dans notre balance commerciale (722 MF en 1998 et 371 MF en 1999) constitue une contribution non négligeable au rétablissement économique de la Corée.

Depuis 1993, nos relations économiques sont passées du stade des simples échanges à celui du partenariat. Cette évolution a été renforcée par la crise de 1997 qui a permis aux sociétés françaises de renforcer certaines de leurs positions : la France occupe aujourd’hui le 5ème rang parmi les investisseurs étrangers en Corée du Sud, avec cent trente entreprises employant 12 000 salariés. Nos investissements sont passés de 126 MF en 1993 à 1,7 milliards F en 1997. Ils sont redescendus à 1 milliard F en 1998 mais ont connu une nette accélération en 1999, dépassant 5 milliards F, essentiellement du fait de la conclusion de l'alliance Renault-Samsung (4 milliards F). Le TGV coréen Séoul-Pusan constitue le projet phare de notre coopération bilatérale : contrat d’environ 16 MdF dont 8 pour la part française (matériel roulant et d'équipement, transferts de technologie). L’inauguration de la première rame a eu lieu le 16 décembre 1999, tandis que sa mise en service définitive devrait intervenir en avril 2004.

Les investissement coréens à l'étranger ont connu une forte réduction depuis la crise. En 1999, ils ont représenté 30 milliards F soit 14% de moins qu'en 1998 et 25% de moins qu'en 1997. L'attraction d'investissements coréens en France, rendus difficiles par la crise financière coréenne, reste un objectif de long terme. Ils représentent actuellement un total de 1,8 Milliards F. Le flux s'est cependant tari depuis la crise, passant de 388 MF en 1997 à 14 MF en 1999. Près des deux-tiers de la valeur des investissements coréens en France concernent le secteur manufacturier, notamment avec les implantations de DAEWOO Electronics qui emploient 1300 salariés en Lorraine et dont l'avenir suscite la plus grande attention.

OCTOBRE 2000





.
dépêches AFPD3 rss bottomD4 | Dernière version de cette page : 2004-08-12 | Ecrire au webmestre | Informations légales et éditoriales | Accessibilité