La ville de Turin

La ville de Turin

Turin, capitale de la région du Piémont, compte 910 000 habitants. Son aire métropolitaine atteint environ 1,6 M. La ville comme sa région sont, par la situation géographique, l'histoire et la culture, tournées vers la France.

BREF RAPPEL HISTORIQUE
Ancienne capitale des Etats de la Maison de Savoie (1563) puis du Royaume de Piémont Sardaigne, Turin fut la première capitale du Royaume d'Italie (1861 à 1865) et le grand foyer du Risorgimento.
La ville s'industrialisa à la fin du XIXème siècle et vit sa population s'accroître considérablement au XXème siècle. Turin est devenue de nos jours à la fois pôle industriel, commercial, de services, ville universitaire et de recherche. Elle ambitionne également un rôle de métropole européenne (elle abrite de la Fondation européenne pour la formation des cadres pour l'Europe de l'Est) et une vocation internationale (elle est le siège du Centre International de l'OIT et, depuis peu, celui du Collège de formation des cadres des Nations-Unies).

SITUATION POLITIQUE
Depuis juin 1993, la ville de Turin est administrée par le Professeur Valentino Castellani, ingénieur en électronique, chrétien de gauche, sans affiliation partisane, qui a été porté au pouvoir par une coalition de centre gauche. Il a été réélu à son poste lors du scrutin de 1997.
Les prochaines élections municipales sont prévues au printemps 2001. A noter que, contrairement à la ville de Turin, la région du Piémont a une Junte (exécutif) et un Conseil Régional (législatif) de droite.

SITUATION ECONOMIQUE
Point de convergence des vallées alpestres du nord-ouest, au débouché des grands tunnels alpins (Mont-Banc, Fréjus, Grand Saint-Bernard) et des cols du Montgenèvre et du Mont-Cenis, la cité a une solide tradition commerciale.
Elle est devenue un grand foyer industriel reposant essentiellement sur l'automobile (Turin est le territoire de la Fiat) et la mécanique. Le textile, la chimie, les industries pharmaceutiques, l'imprimerie et l'édition, l'agro-alimentaire occupent aussi une place importante. Le secteur tertiaire est également développé et comprend des établissements bancaires ou financiers de premier plan, tels que l'Institut bancaire San Paolo, l'une des principales banques italiennes. Enfin, la haute-technologie, la recherche, la formation sont des points de force grâce à la présence d'importants centres de recherche publics et privés, d'un Institut polytechnique et d'une Université de qualité.

Turin s'efforce de diversifier son économie pour faire face à la restructuration industrielle imposée par la politique de délocalisation de la Fiat et s'appuie notamment sur la haute-technologie (la ville est considérée comme la capitale italienne de la "net-economy") ou le tourisme. A cet égard, les responsables turinois placent beaucoup d'espoirs dans le projet de liaison ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin qui rattacherait cette dernière aux grands réseaux européens et favoriserait son développement.

Par ailleurs, le fait d'avoir été désignée par le CIO pour organiser les Jeux Olympiques d'Hiver en 2006 est jugé comme une occasion unique de donner à Turin une dimension européenne de premier plan.
Construite principalement au XVIIème et XVIIIème siècles, la ville se présente comme un remarquable ensemble d'urbanisme avec la Piazza San Carlo, le Dôme San Giovanni (Renaissance), qui abrite la Capella della Santa Sindone du XVIIIème (avec le Saint-Suaire), le Palais Royal (XVIIIème), le Palais de l'Académie des Sciences, qui abrite un des plus réputés musées égyptiens au monde.

La ville compte également un musée de l'automobile et surtout, depuis juillet 2000, un musée national du cinéma situé dans le monument le plus célèbre de la ville : la Mole Antonelliana.

JANVIER 2001





.
dépêches AFPD3 rss bottomD4 | Dernière version de cette page : 2004-08-12 | Ecrire au webmestre | Informations légales et éditoriales | Accessibilité