L'Italie constitue le second partenaire commercial de la France au sein de l'UE, ainsi que son quatrième débouché avec 9,3% de ses ventes totales, derrière l'Allemagne, et sa
seconde source d'importations avec 8,86% des achats à l'étranger.
On assiste, depuis plus de deux ans, à un rééquilibrage des échanges avec l'Italie, qui sont désormais excédentaires. Sur les six premiers mois de l'année 2000, le solde
commercial français s'établit à 3,8 Mds FF, qui contraste avec un déficit de 1,8 Md FF sur la période correspondante de 1999. Ainsi, l'Italie représente, au premier semestre
2000, le cinquième excédent de la France au sein de l'UE, derrière l'Espagne, le Royaume-Uni, la Grèce et le Portugal. Les exportations françaises ont augmenté de 14% d'un
semestre à l'autre, alors que les importations en provenance de l'Italie ont enregistré une progression beaucoup plus contenue (+7,2%).
Seconde destination des investissements italiens, la France se situe parmi les premiers investisseurs au-delà des Alpes. Elle détenait en 1998 des participations dans 277
entreprises italiennes, employant plus de 91 000 personnes. Les investissements français touchent à peu près tous les secteurs : la dernière opération d'Alstom sur Fiat
Ferroviaria (juillet 2000) illustre une présence traditionnelle dans les industries de biens d'équipement et dans les semi-produits, alors que les entreprises françaises sont
maintenant plus nombreuses dans les industries de biens de consommation (alliances franco-italiennes du "Sistema moda") et surtout dans les services, de la grande distribution aux
nouvelles technologies de l'information, de la communication (France Telecom a obtenu, en 1998, au sein de Wind – Deutsche Telekom et l'italien ENEL-, outre deux licences de
téléphonie fixe, une licence mobile), aux banques et au travail temporaire.
JANVIER 2001