1. Bilan

Les inondations qui ont frappé le nord de l'Algérie dans la nuit du 10 au 11 novembre ont touché 14 wilayas, principalement Alger (Bab el Oued et quartier dit de "Frais Vallon"), les environs de la capitale (Tipaza, Boumerdès, Médéa) et l'ouest du pays (Oran, Tlemcen, Chlef, Mascara, Ain Temouchent et Sidi Bel Abbès). Les autorités algériennes ont recensé à ce jour 749 morts, 170 disparus et un nombre important de familles sinistrées (estimé à 6.000 familles par notre ambassade). 670 victimes ont été recensées pour la seule commune de Bab el Oued, de loin la plus touchée.

2. L'aide humanitaire française

Une équipe de reconnaissance et d'évaluation de la protection civile s'est rendue à Alger dès le 11 novembre. Sur la base de cette première évaluation des besoins et à la demande des autorités algériennes, un avion cargo s'est rendu le 13 novembre à Alger. L'aide française a porté sur les matériels suivants :

- 1 unité d'ensachage de l'eau (accroît le potentiel de distribution de l'eau) ; - 4 stations de traitement de l'eau ; - 1 module d'assistance d'hébergement prévu pour 500 personnes ; - 1 module électrique d'éclairage de chantier.

Quatre maîtres chiens et leurs chiens se sont également rendus sur place. Au total, 32 personnels de la sécurité civile ont aidé les secours algériens. Le détachement de la sécurité civile a privilégié quatre domaines d'action : recherche des victimes et travaux de déblaiement ; distribution d'eau potable ; formation (fonctionnement des stations d'eau, cynotechnie) ; conseils en matière de gestion de crise.

Les quatre stations de traitement de l'eau, installées dans la périphérie de la capitale, ont été offertes aux autorités algériennes (EPEAL, Etablissement public des eaux d'Alger).

De nombreuses collectivités locales françaises se sont également mobilisées, notamment la région PACA, la Ville de Marseille (la ville et la société des eaux de Marseille - SEM - ont apporté une aide appréciable sous la forme de matériels lourds) et la Ville de Paris (qui a dépêché sur place quatre techniciens spécialisés).

DECEMBRE 2001