Les pôles de compétitivité : bilan.

Le bilan des pôles de compétitivité un an après l'inauguration par le Président de la République, M. Jacques CHIRAC, du pôle de compétitivité Picardie / Champagne - Ardenne.

Drapeau




Palais de l'Elysée, Paris le 30 août 2006.

Album.
La politique des pôles de compétitivité vise à stimuler l'innovation et accroître la compétitivité des entreprises présentes en France pour leur permettre de créer de la richesse et des emplois. C'est une politique industrielle et d'aménagement du territoire novatrice qui vise à s'appuyer sur la proximité et la solidarité territoriale pour rapprocher enseignement supérieur, recherche publique et entreprises.

1. Tous les pôles de compétitivité sont aujourd'hui opérationnels

Un an après la labellisation de 66 pôles de compétitivité , dont 16 pôles mondiaux ou à vocation mondiale, ceux-ci sont pleinement opérationnels. Dès la fin 2005, l'ensemble des contrats cadres des pôles de compétitivité ont été validés, permettant la mise en place de structures de gouvernance qui intègrent quasi-systématiquement des PME. La dynamique engagée dans chaque pôle a d'ores et déjà permis un décloisonnement des rapports entre entreprises et centres de recherche.


2. Les moyens financiers publics annoncés sont mis en place selon le rythme prévu .

La politique des pôles de compétitivité a été dotée de moyens importants, puisque la part de l'État s'élève à 1,5 milliard d'euros sur trois ans. Cela comprend 230M€ sur le budget de l'État pour les aides à la R&D (Recherche et Développement), et 310M€ pour les agences (80M€ de l'AII (Agence de l'Innovation Industrielle), 200M€ de l'ANR( Agence Nationale de la Recherche) et 30 M€ d'Oseo Anvar).
Le financement des projets de R&D fait l'objet d'une procédure simplifiée grâce au regroupement au sein d'un fonds unique avec une procédure unique autour de 3 appels à projets par an, des financements de 6 ministères: Industrie, Défense, Agriculture, Equipement, Santé et Aménagement du territoire.
Le gouvernement met aussi en place des dispositifs d'aides fiscales zonées prévus par la loi de finances pour 2005, avec, notamment, la définition pour chaque pôle d'une zone de R&D, destinataire d'avantages spécifiques. Il a été ainsi publié un certain nombre de zones au JO de samedi dernier.

3. Le premier bilan des projets de R&D montre l'effet de levier de ces aides

A ce jour les appels à projets de 2006 et de 2005 ont permis de soutenir 165 projets qui représentent un montant de dépenses de R&D de 1,5 milliards d'euros et 4000 chercheurs.
Les appels à projets de l'ANR réalisés en 2005 ont permis le financement de 330 projets de recherche partenariaux public-privé ou amont. Le soutien de l'ANR en 2006 aux pôles devrait être du même ordre de grandeur.
L'analyse des projets montre une concentration thématique sur les secteurs télécom et multimédia, énergie, santé, biotechnologies, aéronautique et transports - qui recueillent plus des trois quarts des crédits.

4. La politique des pôles de compétitivité sera poursuivie en tenant compte des premiers retours d'expérience
Il y aura ainsi:

  • Poursuite de l'effort de simplification
  • Incitation à se coordonner des pôles qui traitent d'une même thématique
  • Accélération du développement international des pôles de compétitivité. Des projets de coopération avec entreprises et organismes de recherche situés en Allemagne, au Portugal, au Japon et au Canada ont été identifiés par certains pôles à la suite de missions effectuées dans ces pays.
  • Association des financements et des compétences du capital risque et du capital investissement. Des forums de financement et de l'innovation sont organisés en région depuis le début 2006 et seront poursuivis jusqu'en 2007. Ces forums permettent une mise en relation des entreprises innovantes avec les investisseurs en s'appuyant sur les pôles de compétitivité.
  • Renforcer l'évaluation des pôles de compétitivité.
    L'élan suscité par l'appel à projets pour la labellisation des pôles de compétitivité se poursuit. Le succès de cette politique industrielle novatrice contribue à l'orientation favorable des indicateurs économiques français: amélioration de la croissance, reprise des investissements manufacturiers et hausse attendue des dépenses R&D. Ainsi, une étude de la Commission européenne rendue publique le 23 août anticipe une hausse de 5% par an des dépenses de R&D dans l'Union européenne et place la France dans le trio de tête des pays européens pour les intentions d'augmentation de la R&D déclarées par les entreprises.


Pour en savoir plus:





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