Conférence internationale de soutien au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. ( page 5/5 )

02.06.2003 : Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G8 - plan d'action pour l'Afrique du G8 - rapport de mise en oeuvre des représentants des personnels pour l'Afrique (Evian) (extraits)

Paris - mercredi 16 juillet 2003

Améliorer la santé et lutter contre le sida

Les pays du G8 apportent une aide supplémentaire aux efforts déployés par l'Afrique pour lutter contre les effets du SIDAsida, mettre en place des systèmes de santé viables et soutenir la recherche dans le domaine de la santé.

Depuis la création, au sommet de Gênes, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, les pays du G8 se sont engagés à y verser 3,2 milliards de dollars sur une période de cinq ans. Sur le milliard et demi de dollars déjà engagés, 60 pour cent sont destinés à l'Afrique et 60 pour cent au sida. L'Allemagne a cherché à améliorer l'utilisation que les pays africains font du Fonds mondial en élaborant des programmes de formation et des mesures qui renforcent le contrôle des processus, l'évaluation et une participation plus forte de la société civile et du secteur privé à la lutte contre le sida.

Les États-Unis ont annoncé 15 milliards de dollars sur cinq ans (dont presque 10 milliards sont des fonds nouveaux) pour la prévention et le traitement du /SIDA.sida. Douze des quatorze pays bénéficiaires de ces fonds se trouvent en Afrique.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme recevra 1 milliard de dollars à condition de faire état de résultats positifs après évaluation technique. que la contribution des Etats-Unis au Fonds mondial ne porte pas le total des apports américains à plus de 33 % du montant total des fonds en provenance de toutes les autres sources.

Conformément à l'engagement que nous avions pris à Kananaskis d'apporter des ressources suffisantes, sur une base juste et équitable, afin d'éliminer la polio d'ici 2005, nous nous sommes engagés à fournir x 486 millions de dollars supplémentaires et demeurons déterminés à jour pleinement notre rôle pour faire en sorte que le financement résiduel soit comblé.

Les partenaires du G8 fournissent une aide supplémentaire pour le développement et l'amélioration de systèmes de santé viables en Afrique. Par exemple, la Communauté européenne, le Royaume-Uni et le Canada continuent d'apporter un soutien important au renforcement des systèmes de santé en abandonnant l'approche par projets au profit d'approches sectorielles et de soutien budgétaire à l'échelle du secteur ; la CE a pris en 2002 des engagements supplémentaires d'un montant de 117 millions d'euros et le Royaume-Uni a augmenté ses dépenses d'aide pour la santé qui s'élèvent à environ 153 millions de ú pour 2003. L'Italie est en train d'établir le réseau africain de centres hospitaliers d'excellence. Dans le cadre de l'initiative ESTHER, la France, l'Italie et d'autres pays développés mettent en oeuvre des jumelages Nord-Sud entre hôpitaux pour renforcer les capacités des hôpitaux du Sud à traiter les malades du sidaSIDA, en finançant plus de cinquante partenariats dans 14 pays.

Les pays du G8 continuent d'oeuvrer au renforcement de leur recherche et développement concernant les maladies négligées qui touchent plus particulièrement les pays en développement africains. À titre d'exemple, la France apporte dans ce domaine un soutien constant à la recherche dans le cadre d'un réseau d'institutions tant en Afrique (Centre Muraz à Bobo Dioulasso au Burkina Faso, par exemple) qu'en France (Institut Pasteur par exemple).

Le Japon a créé deux centres de prévention parasitaire internationale au Kenya et au Ghana pour la recherche et le développement de ressources humaines dans le domaine de la prévention des maladies parasitaires.





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