Palais de l'Elysée - Mardi 15 janvier 2002

Le Président de la République a reçu mardi 15 janvier les membres du bureau de la conférence des présidents d'université (CPU).

Le Président a rendu hommage à l'université française et à l'ensemble de ses acteurs, université qui a su se transformer en profondeur pour accompagner les mutations de la société.

Il s'est prononcé pour une réelle autonomie et une plus grande responsabilité des établissements, avec leur corollaire qui est l'évaluation, afin de donner aux universités les moyens d'une meilleure adaptation à leur environnement local et toute leur place dans la compétition internationale.
Soulignant l'importance de la formation et l'orientation dans les premiers cycles, qui voient l'échec d'un nombre trop important d'étudiants, le Président a estimé que cet échec était pour beaucoup dans le malaise des universités. C'est un gâchis inacceptable pour notre pays, a-t-il déclaré, assurant qu'il s'agit là d'un enjeu fondamental pour la cohésion nationale et l'égalité des chances, en particulier pour les jeunes issus de l'immigration.
Il a appelé de ses voeux une meilleure ouverture de nos universités sur le monde et l'Europe, avec un meilleur accueil des étudiants étrangers et une plus grande mobilité des étudiants français.
Il a enfin exprimé sa préoccupation quant aux moyens mis à la disposition des universités françaises, la France investissant moins dans l'enseignement supérieur et la recherche que la plupart des pays développés.

La délégation de la CPU était composée de son premier vice-président Bernard Belloc, président de l'Université Toulouse I, de son troisième vice-président Georges Molinié, président de l'Université Paris IV, et de son délégué général Jean-Pierre Finance, ancien président de l'Université Nancy I.