Palais de l'Elysée - Jeudi 28 février 2002
La Convention sur l'avenir de l'Union européenne a tenu sa séance solennelle d'ouverture jeudi 28 février, à Bruxelles.
Lors du Conseil des ministres du mercredi 27 février, le Président de la République a tenu à souligner l'importance de cet événement, ainsi que ce que la France attend des
travaux de cette Convention.
"A la veille de l'ouverture des travaux de la Convention sur l'avenir de l'Union européenne, nous mesurons l'importance historique de ce chantier", a-t-il déclaré tout d'abord,
selon les propos cités par sa porte-parole. Il a également fait valoir que la France, "fidèle à sa tradition, a été en pointe dans la genèse de ce projet, en ouvrant
très tôt la voie à une démarche constitutionnelle et en favorisant l'adoption de la déclaration sur l'avenir de l'Union lors du Conseil européen de Nice. Avec sept membres
titulaires, dont le Président, elle est l'Etat membre le mieux représenté au sein de la Convention".
Le chef de l'Etat a ensuite jugé que "comme nous l'avons toujours fait, nous devons nous fixer un haut degré d'ambition". "Il s'agit de construire une Europe politique, dirigée
avec efficacité, capable, après l'élargissement, de peser dans le monde multipolaire de demain. Mais aussi une Europe plus démocratique, plus lisible, que les citoyens pourront
pleinement s'approprier".
Après avoir relevé que lui-même et le Premier ministre auront l'occasion d'en reparler avec leur représentant, M. Moscovici, le Président de la République a souhaité
"inspiration et succès " aux membres de la Convention. "Les Européens en attendent beaucoup" a-t-il conclu.
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